DU DOUBS AU CACAO
- Extrait -
Elivoneide, pleine de charme et de douceur. Avec sa peau dorée par le soleil et les métissages
Elle a grandi dans la pauvreté et la solitude en essayant d’aider son père au maximum, et d’élever son petit frère.
Il fallait marcher en nu-pieds dans la forêt pour aller chercher de l’eau à une source et remplir de gros vieux bidons qu’elle ramenait en les portant sur la tête.
Son papa partait tôt le matin avec sa machette à la ceinture et ses bottes en caoutchouc pour éviter de se faire piquer par les serpents ou araignées, guidé par le cri, si joyeux, rythmant les journées des pays tropicaux de son cri bien connu, le « ki-ki-wi , ki-ki-wiiii ».
Le soleil se levait doucement, au travers des brumes, il faisait scintiller de minuscules perles de lumières, les petites perles de rosées, parcourant, tel un chapelet, les fils des immenses toiles d’araignées, un peu partout sur les arbres.
Aujourd’hui, c’est la pépinière qui va recevoir les plus grands soins. C’est un lieu fabriqué de toute pièce avec des branches taillées dans la plantation pour monter les parois, des feuilles de bananiers, posées par-dessus pour assurer un bon ombrage et de la bonne terre qui est stockée dessous pour y planter les graines des meilleurs cacaoyers.
Le cacao pousse sous une forêt tropicale. Il y a en permanence de grands arbres d’une trentaine de mètres, sous lesquels vit une deuxième épaisseur d’arbres enchevêtrés de lianes, d’orchidées et d’une multitude de plantes parasites.
Ils ouvrent les cabosses de cacao et en sortent la grappe formée par les graines de cacao.
Le cacaoyer a la particularité d’avoir, plusieurs stades de croissance, en même temps, sur le tronc et les branches.
Des petites fleurs blanchâtres, très fines, fragiles et très jolies.
De jeunes fruits verts commençant leur croissance.
Et les beaux fruits mûrs, d’une taille de quinze à vingt-cinq centimètres de long et d’une circonférence de dix à quinze centimètres. ………suite à commander